Un jour là-haut sur le volcan!

Non pas qu'une envie folle de voir de près, voire même de participer en tant que projectile à une éruption d'un des volcans de la zone (cf l'activité plus qu'inquiétante selon les scientifiques du Volcan Turrialba, situé à 25 km à vol d'oiseau de la ville de Cartago --> ), mais bon, ilfaut reconnaître qu'en se levant tous les matins avec en "fond d'écran" un volcan (ce coup-ci je parle de l'Irazu, 3432m, 15km à vol d'oiseau --> http://fr.wikipedia.org/wiki/Irazu),c'est tout de même bien tentant que d'aller y jeter un coup d'oeil, non?

De la fiction à la réalité, il n'y a qu'un pas, ou plutôt qu'une heure de bus (pour 30km de route!) mais près de 2000m de denivelé à combler!!! C'est un peu de la facilité pour les touristes que d'aller voir un volcan, qui plus est de plus de 3000m, en débarquant à quelques centaines de mètres du cratère principal, mais au moins, ça a le mérite de permettre au "plus grand nombre" d'y accéder.

J'ai profité de la présence d'un français en stage au Parc National du même nom (merci pour tout Memo!!!) pour qu'il me guide autour des cratères de la bête et pour faire la connaissance des (sympathiques) fonctionnaires du parc, histoire de pouvoir revenir discuter et me balader en connaissance de cause, si je puis dire, pendant les 4 mois qu'il me reste ici...

Voici donc quelques clichés du monstre "létargiquement assoupi" (contrairement à son voisin crachant souffre et hélium qu'est le Turrialba!):

L'Irazu tel que je le vois tous les matin en sortant de chez moi... le flanc en pente douce, on ne dirait guère qu'il fait près de 3500m d'altitude!

Cartago, vu du ciel (ou presque!)

Son sommet, bien trop "pilonné" et "cablé", surtout pour un Parque Nacional...
Paraît que c'est un point stratégique du pays entre la zone Caraïbe et la zone Pacfique (d'où antennes de téléphone, télévision et autres insanités modernes...)

Ses deux cratères principaux, Diego de la Hoya, si mes souvenir sont bons, au premier plan, et le principal, juste derrière... Vu sa profondeur (300 et quelques mètres), mieux ne vaut pas s'y casser la figure (cf photos suivantes). Heureusement, avec un guide castrais de la trempe du dénommé Memo (p'tit surnom tico pour Guillermo ici), on ne risque pas grand chose!

Ce fameux cratère, d'abord bien bouché par les nuages de soufre et autres, que nous avons atteint en slalomant entre les feuilles géantes des Sombras de je-ne-sais-plus-quoi (Gunera sp., cf 1 et 3 photos au dessus) et les appareils photos à prise automatique installés pour flasher les CGV (Coyotes à Grande Vitesse, espèce locale!)

Finalement, le dit-cratère se dégage, laissant voir son lac acide magnifique, grande attraction du PN (Parque Nacional pour celles et ceux qui n'auraient pas suivi)

Un troisième cratère, maintenant rempli de cendres, pierres et autres sables volcaniques, qui en rendent un aspect d'une grande cuvette peu profonde, nommé Playa negra, encore une fois si je ne me goure pas!

Encore une fois, le paradoxe tico : protection de la nature, mais rien à foutre (en tout cas en apparence) de la pollution noir, blanche, grise ou même avec des couleurs qui n'existent pas ailleurs (!) des bus, camions et autres industries lourdes...

Memo, que guapito!

La nuit tombe fantômatiquement sur le camp de base du K2... (Oulah, ne nous enflammons pas...) de l'Irazu plutôt!

A venir, mon WE dans les caraïbes (à Cahuita plus précisément)


Hasta pronto!!!